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Chapeaux des articles...

Une étoile s'éteint, une autre se lève
Quelle que soit l'ampleur de la fraude électorale ayant permis à Arnoldo Aleman et à son parti de remporter les élections nicaraguayennes, un fait est clair : le Front sandiniste, mené par Daniel Ortega, n'a pas retrouvé la confiance de la majorité des Nicaraguayens, six ans après la « claque » historique de février 1990. Ce qui, à l'époque, avait pu apparaître comme un « accident » dû à la lassitude d'une population à genoux après dix ans de cruelle guerre d'usure menée par le géant du Nord (Carla's Song, de Ken Loach, nous en rappelle fort à propos les horreurs), est aujourd'hui devenu une certitude. Malgré les six années de gestion libérale de l'équipe Chamorro et les multiples drames humains qui en ont découlé, force est de constater que les sandinistes n'ont pas réussi la cure d'opposition qui, selon leurs propres dires, devait leur permettre de « reprendre le pouvoir depuis la base ». Il n'ont pas su renouer les fils du dialogue avec la société civile, chère aux révolutionnaires latino-américains.

Un petit tour et puis s'en va... (Par Michel Piçquart et Michèle Dospital)
Il aura suffi d'un tour, le 20 octobre dernier, pour que la droite remporte la troisième élection présidentielle depuis la révolution sandiniste de 1979. Le nouveau président doit prendre ses fonctions officielles le 10 janvier 1997.

Des élections douteuses (Entretien avec Margarita Zapata)
Margarita Zapata, représentante du FSLN en Europe, vient de rentrer du Nicaragua et nous a donné l'opinion du Front.

De la guérilla au néo-libéralisme (Par Miguel Santucar)
La signification politique des résultats de l'élection présidentielle nicaraguayennene ne semble guère faire de doute. Le candidat du FSLN, Daniel Ortega, est largement battu. Le sandiniste « dissident », Sergio Ramirez, n'a pas percé, et Arnoldo Aleman, le candidat de la droite conservatrice, voire néo-somoziste, l'a emporté.

Le rapport 1996 d'Amnesty (Par Maurice Barth)
Les rapports annuels d'Amnesty déroulent sous nos yeux les horreurs auxquelles on risque, hélas, de s'habituer, comme le signale le Rapport 1996 (qui concerne, en fait, 1995). La vigilance est d'autant plus nécessaire que le développement des troubles civils et des conflits armés entérine la prolifération des atteintes aux droits de l'homme.

Images de la Havane (Par Robert March)
Deux semaines à La Havane, c'est toujours trop court. Mais en ce début octobre, les images saisies au gré des allées et venues, et les discussions avec les amis sont concordantes et confirment l'impression d'un précédent séjour au printemps : la ville bouge. Elle s'anime, elle sort de la pénible léthargie où elle semblait s'être prostrée sous l'effet de la terrible crise économique qui accable Cuba depuis cinq ans. Le témoignage d'un observateur solidaire.

La paix peut-être (Par Michel Piçquart)
Après la signature du dernier accord, le 15 septembre à Mexico, entre le gouvernement du Guatemala, l'armée et l'URNG (Union révolutionnaire nationale guatémaltèque), le processus de paix, qui doit se conclure à la fin de l'année, semble, malgré quelques heurts, bien enclenché.

Encadré : La corruption, mal endémique

Deux zapatistes à Paris (Par Gloria Benavides et Javier Elorria)
Du 5 au 12 novembre dernier, Javier Elorriaga et Gloria Benavides effectuaient une tournée en France. De France Libertés aux comités de solidarité, en passant par les syndicats, les ONG, les partis politiques, les députés européens, ils ont rencontré tous ceux qui se sont déjà mobilisés en faveur du mouvement zapatiste, ou sont susceptibles de le faire dans l'avenir. Volcans a tiré de leurs diverses interventions publiques un certain nombre de bonnes feuilles que voici.

Encadré : Le sort des présumés zapatistes et autres histoires de répression

Les sans-papiers à l'Odéon
La rédaction de « Volcans » n'a pu rester indifférente à l'irruption des sans-papiers qui ont perturbé la plus mondaine des réunions publiques organisées à l'ocasion de la visite des zapatistes en France. Nous livrons ici les réaction de deux collaborateurs de « Volcans » qui ont signé leurs articles.

Comité civils : les voix d'en bas (Par Carlos de la Sierra)
Le Front zapatiste de libération nationale, né à la suite de la IVe Déclaration de la forêt Lacandone, se veut un espace pacifique et civil, visant à promouvoir un débat national. Il ne se donne pas, « a priori », l'objectif de la prise du pouvoir, mais le « combat pour la démocratie et pour une nouvelle Constitution ».

Encadré : Guerre contre dialogue

Premier Congrès national indigène : dialogue et unité (Par Rémy Kachadourian)
Réunis pour la première fois à leur initiative, plusieurs centaines de représentants des communautés indigènes de tout le pays se sont rencontrés pour exiger le respect de leurs droits fondamentaux et pour s'adresser à l'ensemble de la société mexicaine.

Encadré : Plus jamais de Mexique sans nous

Un jour dans la prison de Cerro Hueco (Par Basile Pot)
Depuis l'offensive meurtrière du gouvernement contre les bases zapatistes, en février 1995, il reste toujours plusieurs prisonniers présumés zapatistes incarcérés un peu partout au Mexique.

Encadré : Aux Indiens injustements emprisonnés à Cerro Hueco

Ramona à Mexico (Par Basile Pot)
Pour la première fois depuis le début de l'insurrection en janvier 1994, une délégation zapatiste est sortie du Chiapas pour se rendre à Mexico, suite à l'invitation du premier Congrès national indigène (CNI) de l'histoire du Mexique et grâce à une intense mobilisation à travers tout le pays.

Le petit guide du routard zapatiste
La question revient souvent de savoir à qui s'adresser pour mener une action de solidarité avec le Mexique, et comment s'insérer dans les réseaux existants. « Volcans » se décide enfin à publier ce petit guide, qui se veut aussi objectif que possible, en espérant qu'il ne nous attirera pas trop d'inimitiés, et surtout qu'il sera utile à ceux désireux de s'y reconnaître.

Marcos à la Bastille (Entretien avec Catherine Marnas)
Pendant une semaine, au Théâtre de la Bastille, à Paris, la Compagnie Parnasse a présenté, sous le titre « Don Quichotte, Che Guevara et Marcos », un spectacle tiré des communiqués du sous-commandant Marcos. « Volcans » a discuté avec Catherine Marnas, qui a réalisé la mise en scène de cette pièce, sur son travail, ses motivations et sa conception du théâtre politique aujourd'hui.

Carla's song ou les enfants du Che (Par François Robin)
Après le succès de « Land and Freedom », le nouvau film de Ken Loach, « Carla's Song », lie l'amour d'un homme et d'une femme avec la lutte d'un peuple.


Volcans, numéro 24