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Chapeaux des articles...

Métissage solidaire
Il y a plusieurs revues dans cette revue. Vous avez en effet entre les mains un magazine métis, issu du croisement des deux revues « Volcans » et « Tlalticpac », qui ont uni leurs efforts pour rendre compte de la rencontre intercontinentale organisée cet été au Chiapas.

Sandino, au secours ! (Par Michel Picquart)
Le 20 octobre prochain, des élections générales auront lieu au Nicaragua (1). Le Front sandiniste de libération nationale (FSLN), dans l'opposition depuis 1990, espère profiter de l'usure de l'équipe en place et, au nom de l'« unité nationale », présente la candidature de Daniel Ortega, secondé par un grand propriétaire terrien, membre de l'organisation patronale, Juan Manuel Caldera Lacayo.

Encadré : Les Nicas se souviennent

Trois ans après, les comptes de L'Alena (Par Sylvie Laporte)
Cela fait maintenant presque trois ans que l'Accord de libre échange nord-américain (Alena) entre les Etats-Unis, le Canada et le Mexique,est entré en vigueur. Peut-on en dire plus aujourd'hui sur les craintes qu'il avait soulevées concernant l'économie mexicaine ?

Nouveau brasier au Guerrero (Par François Orget et Hannah Paris)
L'irruption d'une nouvelle organisation armée dans les montagnes du Guerrero et de la Huasteca crée une nouvelle situation politique et militaire. Le mystère qui planait depuis fin juin sur les origines et la nature de l' Armée populaire révolutionnaire (EPR) a commencé à s'éclaircir.

Encadré :Les Zapatistes se retirent des négociations

Les Indiens en lutte pour l'autonomie (Propos recueilis par Christian Tutin)
Député du Parti de la révolution démocratique de l'Etat de Oaxaca, Francisco Andres Bolaños est le seul élu indigène au Parlement mexicain. Il était de passage à Paris en août, de retour de Genève avec une délégation de l'Assemblée nationale indigène pluraliste pour l'autonomie (Anipa).

Tomás l'espiègle : itinéraire d'un enfant de la révolution (Par Aris Jover)
Le cinéaste cubain Tomás Gutiérrez Alea est mort le 16 avril 1996. Avec son dernier film, « Guantanamera », il a eu le temps de se moquer une fois encore de l'égoïsme, de l'hypocrisie, du machisme et de l'imbécilité bureaucratique.

« Un monde où tous les mondes aient leur place »
Ni colloque, ni meeting, ni congrès. La Rencontre intercontinentale pour l'humanité et contre le libéralisme, qui s'est tenue au Chiapas du 27 juillet au 3 août 1996 a constitué un événement dans la vie politique mexicaine et internationale. Nous avons choisi d'en donner des échos à plusieurs voix. Quant à ce que nous n'avons pas ou mal dit, écrivez-nous : nous ouvrirons le débat dans nos prochains numéros.

Du rêve à La Réalité, l'espoir d'un monde nouveau et bon (Par Erika Julien)
Janvier 1996. Tout commence comme le pari d'un incorrigible rêveur. Du fin fond de la forêt Lacandone, encerclé par 60 000 soldats de l'armée fédérale prêts à attaquer, le sous-commandant insurgé Marcos propose une nouvelle initiative. Une folie : il lance un appel à tous les sans-terre, aux laissés-pour-compte, aux exclus de toujours, les rebelles, les femmes, les homosexuels, les pauvres, les hommes et les femmes honnêtes, ceux qui ont l'espoir du côté gauche de la poitrine, à la 1re Rencontre intergalactique pour l'humanité et contre le néo-libéralisme.

« Lodo y libertad »* (Par Hannah Paris)
Une participante à la Rencontre intercontinentale contre le néo-libéralisme et pour l'humanité nous fait part de ses impressions, de la chaleur, malgré la pluie, de l'émotion et de la tolérance qui y régnaient. Discussions avec des communautés indigènes, débats politiques entre militants de tous bords, le désir était d'arriver à une pensée commune et d'engager des échanges pour l'avenir.

« C'est la lutte des sans... » (Propos recueillis par Anna Fox)
De nombreux militants syndicaux étaient présents cet été au Chiapas. La CGT avait envoyé une représentante. Isabelle Aloujes était mandatée par Sud (Solidaires, unitaires, démocratiques) pour participer à cette rencontre internationale. Impressions à son retour.

Chronique d'un dialogue rompu (Par André Aubry)
Un des ateliers de la Rencontre intercontinentale a traité de la démocratie et la justice, un sujet brûlant au Chiapas, que l'EZLN met constamment sur la table de négociations avec le gouvernement. Retour sur les propositions faites par les zapatistes tout au long du dialogue avec Mexico.

Séminaire dans la forêt lacandone (Par Alfonso Munguia)
Nous étions 3 000, venus de quarante-trois pays différents pour discuter de résistance au néo-libéralisme et de nouvelles formes de vie sociale. Dans son discours d'ouverture à Oventic, la major Ana Maria nous a rappelé que les zapatistes s'étaient soulevés parce qu'ils n'avaient pas d'autre choix et qu'ils voulaient la paix, mais pas n'importe quelle paix, une paix basée sur la justice et la dignité. Et pour construire cette paix, il fallait en finir avec le néo-libéralisme...

Encadré :A San Cristobal, avant la rencontre

« Pour l'humanité et contre le néo-libéralisme » (Par Isidor Duchamp)
Au cours du Forum pour la réforme de l'Etat, en juillet dernier, un atelier réunissait les militants autour de la définition du néo-libéralisme et de l'esquisse d'une stratégie de résistance. Ce forum préparait ainsi la rencontre intergalactique. En attendant la publication des comptes-rendus de l'intercontinentale, Volcans vous propose un avant-goût.

Encadré :Bienvenue dans le Chiapas

Et après la prenière rencontre ? (Par Par le sous-commandant Marcos, au nom du CCRI)
Dans la seconde partie son discours de clôture de la 1re Rencontre intercontinentale contre le néo-libéralisme et pour l'humanité, le sous-commandant Marcos, au nom de la direction de l'EZLN, a tracé les lignes d'action pour les mois à venir.

Encadré :Appel à une deuxième Rencontre intercontinentale pour l'humanité et contre le néo-libéralisme

Bertrand de La Grange, un journaliste en croisade (Par Cécile Dumont)
La presse française a largement rendu compte de la Rencontre intercontinentale du Chiapas cet été. Elle s'est également attardée sur les déboires d'un journaliste fort connu de nos lecteurs, Bertrand de La Grange, aujourd'hui correspondant du « Monde » au Mexique et en Amérique centrale. Celui qui se fit un nom en brossant des années durant un tableau polpotien de la révolution sandiniste, s'est vu refuser son accréditation au Chiapas.

Révolutionnaires d'un nouveau type ? Rupture et continuité (Par Maurice Lemoine*)
Le soulèvement zapatiste marque une rupture avec les schémas idéologiques et les pratiques militaires des mouvements armés d'Amérique centrale. Certains observateurs tentent même de monter en épingle ses particularismes pour tenter de régler leur compte aux processus révolutionnaires centraméricains, qui n'auraient, selon eux, cumulé que des défauts. Peut-on pour autant faire l'impasse sur certaines similitudes ?


Volcans, numéro 23/numéro 9