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Le réseau de solidarité Mexique

Collectif informel regroupant comités de solidarité, ONG de défense des droits de l'homme et d'aide au développement, organisations politiques et syndicales ­ Cedetim, Cimade, Comité Chiapas (CSPCL), Cosopac, Gram, Fal, Mexique-Information, 36-15 Zapata ­, le Réseau Solidarité Mexique a été formé en septembre 1995. Son objectif est d'intervenir auprès des autorités mexicaines et françaises et de mobiliser l'opinion publique sur les questions concernant la défense des droits politiques, économiques et sociaux des Mexicains. Le Collectif entreprendra des campagnes contre toutes les formes de répression. La tâche est immense, tant les violations des droits élémentaires de la personne ont été nombreuses au cours des années récentes. Dans le contexte actuel, il est apparu opportun d'attirer l'attention sur la situation des prisonniers « présumés zapatistes », détenus depuis février 1995. Leur cas est exemplaire des méthodes habituelles des autorités policières et judiciaires.

Dans un premier temps, le Réseau a décidé de lancer un appel pour la libération des prisonniers. Cette pétition lancée à l'initiative du Réseau Solidarité Mexique a d'ores et déjà été soutenue par Alternative libertaire, JCR-Red, LCR, MRAP, PCF, FSU, SNES, SNESup., SNUIPP. Fin octobre, sera fait le point des signatures, et rendez-vous sera pris avec l'ambassade. Les signatures de responsables d'organisations et de personnalités seront publiées dans la presse mexicaine. Le recueil des signatures s'accompagne d'une collecte de fonds, afin de financer une mission d'avocats.


Appel pour la libération des prisonniers « zapatistes »

« Le 9 février 1995, le gouvernement mexicain annonçait le démantèlement de réseaux de l'Armée zapatiste de libération nationale (EZLN) à Mexico, dans le Veracruz et le Chiapas. Une quarantaine de personnes étaient ainsi arrêtées dans les jours qui ont précédé et suivi l'offensive militaire de février 1995. A ce jour (12 septembre), dix-huit d'entre elles sont toujours détenues. Les dossiers d'accusation contre ces ``présumés zapatistes'' ont été montés de toutes pièces par le gouvernement mexicain pour justifier l'action militaire de février.

Nous dénonçons ces arrestations arbitraires :

­ détention pendant plusieurs jours dans des locaux militaires ;

­ tortures pratiquées par l'armée et la police ;

­ refus du libre-choix des avocats pendant plus de quatre mois.

Le gouvernement mexicain ne peut à la fois prétendre renforcer l'Etat de droit dans le pays, et laisser violer quotidiennement ses règles au cours de procès pré-fabriqués.

Tous les cas de torture doivent être étudiés par une commission indépendante.

Les déclarations obtenues sous la torture doivent être annulées par les juges.

Le gouvernement mexicain ne peut à la fois prétendre mener un dialogue avec les zapatistes, et maintenir indéfiniment en détention des citoyens accusés de sympathie avec eux.

Nous exigeons la libération de tous les prisonniers « zapatistes », et la levée des charges pesant contre eux. »

Un dossier d'une vingtaine de pages est disponible sur demande auprès du Réseau Solidarité Mexique c/o Cosopac 21 ter rue Voltaire ­ 75 011 Paris.

Contributions financières à l'ordre du GRAM, mention Réseau Mexique.


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